Présente dans nos vies aujourd’hui tel une mère célibataire pour son enfant, ce rythme musical à su captiver l’attention des amoureux et profanes de l’art musical. C’est une musique qui de part son rythme a su captiver notre attention car parti des veillées mortuaire pour des différentes festivités, le mbolè a pu s’imposer malgré la pléthore de musique retrouvée au Cameroun. Au vu de tout ceci, la véritable question que l’on se pose reste de savoir que cache réellement le mbolè ?
Le mbolè est un rythme musical habituellement joué par des instruments de musique tels que le djembè (tambour africain qui joué à la main, dispose d’une sonorité qui ne laisse personne indifférent . Il peut également être joué par d’autres instruments de musique africains tel que les maracas ou alors les castagnettes qui sont des instruments de musique traditionnelle d’Afrique fait à base de calebasses séchées accompagné des graines qui sont monté en filet. Mais toujours est-il que quel qu’en soit le type d’instrument utiliser, le but final est de faire sortir à quiconque l’écoute ses dernières touches de danses enfuie au fond de lui. Pour ce qui est de son origine, le mbolè nous vient du centre Cameroun avec pour précurseur les dénommés Bertrand, Aristide Paco , et Fill Massinga qui étaient tous des habitants du quartier Nkoldogo. A cette époque, le mbolè servait juste de rythme pour animer les veillées mortuaire. Mais c’est avec les musiciens tels que Petit Malo, Petit Bozard et les autres que le mbolè se fait connaître au reste du monde. Ce qui lui permettra de quitter du rythme conçu uniquement pour les veillées mortuaire pour un rythme que l’on peut désormais retrouver dans tous les lieux de festivité ( mariage, anniversaire, baptême…). Malgré le fait que le mbolè soit connu debout un chacun, il n’en restera pas là car comme pour toute musique il se doit d’évoluer.
Le Cameroun est un pays composé de plusieurs rythmes musicaux à l’instar du makossa, bikutsi, assiko, et tout ces rythmes viens d’ajouter le mbolè qui est une musique toujours en évolution. Car contrairement à ce que l’on voyait à ses débuts, il arrive aujourd’huià se placer parmi les autres styles de musique pas seulement nationales mais aussi international. L’on constate également une intrusion totale dans ce rythme car l’on a des musiciens aujourd’hui qui au fur et à mesure essaient d’apporter leur touches personnelle dans cette musique en perpétuelle évolution. C’est ansi que l’on verras des musiciens tels que Tony NOBODY qui est un musicien urbain qui apporte sa part de contribution sur le mbolè avec son titre la révolution du mbolè ou encore l’artiste musicien Dynastie le tigre avec son mbolè concassé. En plus de cela, l’on a aussi des collaborations aujourd’hui entre les artistes du mbolè et ceux du bikutsi, là on parlera par exemple du titre je n’ai rien fait de Happy d’Effoulan et Mani Bella. Mais malgré tout ce qui a été cité plus haut, ce rythme n’occupe pas toujours la place qu’on ses visionnaires dans leur pensé. C’est ainsi que lors des récents canal d’or( événement culturel Cameroun qui prône le mérite des meilleurs artistes) l’on n’est pas passé inaperçu par rapport au message du musicien mbolè en la personne de Happy d’Effoulan qui disais je site « ». Ainsi tout comme nous avons besoin du mbolè pour se sentir lie, le mbolè a besoin de nous pour évoluer.
Le mbolè est plus qu’un rythme, le mbolè est aujourd’hui comme une thérapie pour nous car, d’une manière psychologique, il nous permet d’oublier tous nos soucis et de nous concentrer uniquement au moment présent. C’est l’une des raisons pour laquelle il était joué lors des veillées mortuaire car il permet à la famille éprouvé de se sentir apaiser grâce à sa mélodie très porteuse. Car lorsqu’on l’écoute, le temps s’arrête, plus rien ne compte, la seule chose que l’on voudrais à ce moment c’est uniquement danser, danser et danser plus rien n’a plus d’importance, l’on s’échappe du monde chaotique, pour un monde Joyeux, plein d’émotions.
Si la musique a pour objectif de favoriser le virement ensemble, le mbolè vient aussi s’adapter à cela. Car il ne permet pas seulement la collaboration entre musiciens, mais il permet aussi à ce que ceux qui l’écoutent qu’ils soient du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, de pouvoir se retrouver autour d’une musique. C’est dans cet esprit que l’on doit être car quel qu’en soit nos origines, le but reste le même nous faire danser jusqu’à épuisement.